Aujourd’hui, 6h20, leur réveil a sonné. Il s’est levé pour aller se laver, elle est encore un peu resté couchée.
6h50 : ils sont descendus déjeuner.
7h10: elle a ouvert la porte de la rue, il s’en est allé travailler, il faisait froid. Elle referme la porte.
7h40 : « pas moyen de dormir », se relève-t-elle, l’eau a coulé dans les canalisations.
8h00 : elle descend, va lire son courrier.
8h20 : elle téléphone à sa mère.
8h30 : elle fixe un RDV avec Monsieur N. pour lui acheter des peaux ; ce serait vers 17h.
8h40 : elle sort, partage mon sort : rue. Métro.
9h : bus.
Pêle-mêle d’Ixelles à 9h30. « Décidément, c’est trop tôt ! ». Nous filons, elle et moi; arrivée plus tôt que prévu; elle fait un détour. Elle improvise, c’est presque sûr, elle en a l’art.
9h35: à son coup de sonnette, un homme l’invite à entrer. « Cuirs et reliure », sur la plaque gravée.
9h45 : elle re-sort avec un rouleau brun sous le bras.
9h55 : pêle-mêle d’I. Ça ouvre, elle entre.
Elle écrit, on écrit.
10h45 : France parle.
Elles écrivent.
12h10 : elle sort de la boutique, un sourire aux lèvres, habillée tout de gris, du gris de la rue, sac à bandoulière rouge sur l’épaule.
12h30 : bus. Stop.
13h: métro.
13h40 : Bizet. Je reprends mon poste.
Quotidien fort plat.
Pourtant, 2 quintuples sonneries de téléphone à signaler. « Pas simple, la vie. »
Bordel, la fenêtre: elle va me voir; il ne faut pas!
16h15 : elle sortira, avec son sac rouge. Il pleuvinera.
16h30 : métro.
16h45 : bus. Place Fernand C.
Hééé, mais oui ! ‘Faudrait p’t’être bien que je lui donne cours, ce soir, moi!!
2 réponses à Son jour banal, dans mon quotidien