Inédit, momentanément intitulé: « indigeste à corriger! » et devenu, après une nuit: » distinguer les sacs de couleurs,… »

C’est un bac à papier, une corbeille. Un ancien porte-parapluie dont on a changé l’usage. Il est en forme de tambour, il est surtout fait de matière synthétique verte foncée avec des ferrures dorées. Sur sa face avant: une vue gravée en couleur du vieux Londres peut-être, un bateau, maman confirme. A son pourtour arrière est soudé un anneau pour 3-4 doigts, également doré et qui permet le transport. Donc, régulièrement, on l’emmène, et son fond, en mouvement plus ou moins vide, laisse entendre comme un souffle. On l’épuise précautionneusement de ses déchets secs et on le replace, après avoir certainement refermé la porte du garage Hiiichklong. On redescend les 3 marches, au nez et à la barbe des voisins: Chfrot, chfrot, chfrot : chklong, klinklin. Ce bac anglais, tout autant que son look bien à lui, résonne de façon particulière. Je pense qu’il vient de la famille de maman.

Ma grand-mère maternelle vivait en appartement. Elle y disposait d’un vide-ordure dans la cuisine. Depuis les années 80, elle triait déjà ses déchets : les vieux journaux, les publicités inutiles et les documents non secrets à côté de la poubelle générale de l’immeuble. Elle achetait peu de livres et si d’aventure elle eut voulu en liquider un, elle nous le donnait, à nous sa famille ou à un autre de ses proches.

Maman aussi a toujours trié un minimum ses déchets. Il y avait toujours une caisse en carton pour les « papiers » dans le garage. Une autre pour les bocaux, des poubelles générales et de grandes caves pour stocker tout ce qui pourrait de nouveau servir un jour. Il va sans dire que nos papiers de brouillons étaient des déchets de la banque de papa.

A mon tour aussi, je me suis mise en ménage. Il a fallu s’organiser. Le tri était devenu fortement conseillé, voire inévitable. Nous commettons très peu de déchets sales ou humides. Tout comme maman et marraine, ma grand-mère, nous nous sommes mis à trier sélectivement les plastiques et conserves, les papiers mis à plats, les bocaux en verre et le reste aux poubelles générales. Il a fallu commencer à distinguer les sacs de couleur et leurs contenus respectifs. Régulièrement aussi, nous nous débarrassons d’objets encore utilisables en les revendant à des magasins de secondes mains, ou en les donnant pour la revente à petit prix au profit d’œuvres caritatives. L’économie tourne. Au plus, nous éliminons le contenu d’un sac de « poubelle générale » par semaine en le confiant au camion et ses éboueurs. Par contre, la corbeille à dossiers et fichiers virtuels nous semble tout autant un importante. C’est une condition sine qua non du bon fonctionnement de tout ordinateur personnel que de l’utiliser à bon escient.

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