Poème urbain à jeux de mots (contraintes de fond et de forme)

En ville. Et mes questions sur le dedans-dehors me rejoignent. Je suis dehors, côté jardin.

Mes cheveux airent, s’aèrent dare-dare.

 

A quoi sert d’être à la campagne si c’est pour lire, enfermée dans ma chambre, isolée des bruits du dehors ?

Les chiens aboient, les tondeuses passent et repassent (en laissant des traces…)

 

La rue, les routes et les regards. La route, c’est les villages, la rue, c’est les regards.

Je sors de la maison et 50 paires d’yeux me pêchent du café d’en face.

Je referme la porte et tous les voisins m’imaginent dehors.

La maison serait vide, laissant place nette aux voleurs-rôdeurs du coin.

Et moi, je serais dehors, sur les trottoirs sales au bas des maisons mitoyennes.

 

Ma maison, c’est un charme, à deux étages, entourée de vide et de liseron.

Quand on y crie, aucun voisin n’y porte plainte.

La porte, les portes, y sont en bois entre pierres.

 

Son jardin, c’est la campagne, les voisins y sont tout près.

De l’herbe, sur le gazon, entendrait-on les klaxons ?

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